Horacio "The butcher" Delgado

Hey, vous vous demandez peut-être pourquoi on m'appelle "The butcher" hein? C'est une histoire relativement courte. Faut savoir déjà que de base, mon équipe et moi, ne sommes pas des gens qui avons peur du sang. Démembrer quelqu'un, l'égorger, ce genre de trucs ont te l'apprend quand t'as 12 ans. C'est le métier qui rentre, et ça nous prépare pour la suite.

Quand t'es majeur, c'est les enfants que tu tue, un classique. Un connard trahis le groupe, tu vas chez lui, tu tues sa femme, ses gosses devant lui, et tu l'achèves en dernier, en guise de bouquet final.

Tout ça pour dire, que pour se faire appeler "The butcher" dans un groupe de tarés sanguinaires, c'est qu'il faut être considéré comme gore, même pour ces types là, heh', j'te raconte pas vieux.

En fait, j'dois mon surnom au fait que j'ai travaillé dans la boucherie ouais. J'veux dire, dans une vraie boucherie quoi, mais c'était pas des pièces de boeufs, de cochon ou je n'sais quoi, c'était des putain de morceaux humains. Je vous vois déjà venir à me dire que c'est dégueulasse, tout ça, mais j'faisait pas ça par plaisir. J'avais un contrat avec une bande d'Albanais, ou des Bulgares je sais plus, un pays de l'est quoi, qui cherchait des organes. On prenait tout ce qu'on pouvait, des traîtres, des clochards, des femmes, des enfants, et on les amenait à la boucherie. Apéro, entrée, plat principal, et c'était les invités qui était le dessert tu m'suis?
On avait une arrière-salle dans la boucherie où on faisait ça, on les endormait avant, quand on avait de quoi les endormir, sinon c'était à capella heh'. On foutait tout sur un grand tapis roulant, et on prenait c'qu'on voulait. La plupart du temps c'était des yeux, des reins, on mettait ça au frais, et on les envoyait à tous ces tordus Européens qui les vendaient à prix d'or à des gens qui en avait besoin. Au final, c'était plus une bonne action qu'autre chose, m'enfin.

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